Soleil levant
Je ne distingue plus le jour de la nuit
je ne vois plus la limite du ciel,
j’existe dans ce fou vent que nul ne retient.
Que de folies n’avons-nous pas faites
pour trouver le poème ?
Que de folies n’avons-nous pas connues
pour écouter le murmure de l’ombre ?
Chemin d’errance,
Quelle main habile relèvera le vol de l’oiseau ?
Quelle empreinte ouvrira en nous
les couleurs du ciel ?
L’éternel regard du soleil levant.
©Jamila Abitar
in Chemin d’errance Editions Revue Traversées